C’est à l’abri du tumulte de la place Clichy, au détour d’une ruelle discrète et étroite reliant l’avenue au boulevard, que se découvre l’opération.
Caractéristique du tissu faubourien du nord de la capitale, le passage Lathuille semble s’être constitué au fil des ans par ajouts successifs dessinant une diversité d’épannelages et de retraits. Autant de respirations qui dégagent des vues vers les profondeurs d’îlots, ménagent des terrasses et permet à la lumière d’y pénétrer.
Entre continuité et rupture, leurs façades développent des écritures distinctes, fenêtres sur allège et enduit à la chaux en continuité du bâtiment voisin, baies toute hauteur et persiennes habillés de liteaux en châtaignier en retrait.
Particulièrement adaptée à l’exiguïté de la parcelle et aux contraintes d’accès, une structure de planchers et murs en ossature bois se pose sur un socle de béton qui s’exprime en façade et reprend l’alignement des rez-de-chaussée artisanaux du passage.