" Tenu par des contraintes de rendement et de densité, le profil du projet est toute entière défini par les règles de prospects et d’épaisseurs constructibles dictées par les gabarits des deux rues. Il en résulte une volumétrie composée de deux prismes verticaux biseautés (leurs façades ne sont pas parallèles) reliés, en coeur de parcelle, par un corps étroit de bâtiment qui vient, grâce au recul des six mètres, chercher vues et lumière sur le jardin.
Les logements partagent une série de principes communs et se déclinent en plusieurs typologies. Tous traversants à partir du T2 et bénéficiant de généreux espaces extérieurs - des terrasses et des loggias - ils laissent entrer le soleil et orientent majoritairement leurs espaces de jour vers l’est et l’ouest. Parce qu’elle multiplie les orientations, la fragmentation volumétrique du projet permet cette grande diversité typologique et offre ainsi à chaque appartement une relation propre et privilégiée à son environnement.Perceptible depuis la rue des Pavillons mais au calme du cœur d’îlot, le jardin est un espace de quiétude. Le rez-de-chaussée est un généreux espace libre et planté offert aux habitants. Tantôt couvert, tantôt à ciel ouvert, il devient cour, jardin, garage à vélos, préau.
Dans le souci de préserver l’intimité des logements et de les protéger de l’ensoleillement, le projet met en œuvre des filtres qui déclinent trois matériaux ; l’aluminium anodisé naturel, le textile et le verre. Réagissant aux jeux d’ombres et de lumières, l’ensemble de la façade révèle alors une texture abstraite, ponctuellement changeante selon les usages qu’elle accueille. Une dernière image forte pour ce projet qui cherche à marquer sa singularité dans un environnement hétéroclite et qui apporte surtout la démonstration que le confort et l’expressivité peuvent s’imposer dans une parcelle quasi interstitielle qui refuse désormais d’être condamnée à l’étriqué. "
Bruther Architectes
Dans le souci de préserver l’intimité des logements et de les protéger de l’ensoleillement, le projet met en œuvre des filtres qui déclinent trois matériaux ; l’aluminium anodisé naturel, le textile et le verre. Réagissant aux jeux d’ombres et de lumières, l’ensemble de la façade révèle alors une texture abstraite, ponctuellement changeante selon les usages qu’elle accueille. Une dernière image forte pour ce projet qui cherche à marquer sa singularité dans un environnement hétéroclite et qui apporte surtout la démonstration que le confort et l’expressivité peuvent s’imposer dans une parcelle quasi interstitielle qui refuse désormais d’être condamnée à l’étriqué. "
Bruther Architectes
