"L’implantation du projet se fait en coeur d’ilot dans la cour d'un groupe scolaire. Le volume vient se greffer en prolongement du bâtiment existant de l’école. Il suit la pente de l’allée d’accès et se cale sur la pente de la cour.
Depuis la rue, l’accès au projet se fait en passant sous le porche d'une allée charretière.
De là, on perçoit la pointe sud de l’édifice s’inscrivant tout en verticalité. Le volume ainsi élancé signale l’équipement culturel. Le ton clair de l’enveloppe de briques blanches moulées main s’intègre aux tonalités laiteuses à écrues des bâtiments voisins. Il n’y a pas volonté de faire rupture avec le contexte mais de s’insérer dans une ambiance minérale existante tout en soulignant l’équipement par sa présence volumétrique et une matérialité naturelle prégnante.
Depuis les logements avoisinants, la toiture en pente de tuiles émaillées blanches offre à la vue une sculpture dansante et changeant de couleur sous les effets de la lumière du soleil grâce au déhanché des toitures des salles de danse.
En remontant l’allée, d’amples baies ouvrent le projet sur le coeur de son fonctionnement, les lieux de distributions horizontaux et verticaux traités en larges espaces d’accueil, d’échange, de détente et d’attente entre les cours. L’usage est théâtralisé depuis l’extérieur, les flux sont mis en scène, les disciplines se croisent, la relation à la ville se construit. L’atmosphère y est douce. La lumière tamisée est colorée par le chêne huilé et les murs d’argile. Au plafond, l’œuvre de Marie Maillard évoque la nature, le soleil, le mouvement de la danse et le souffle de la musique. Ces lieux contrastent avec les salles d’activités blanches et très lumineuses.
Au rez-de-chaussée sur cour, deux ouvertures sont prévues dans chaque salle de musique. Une grande baie carrée cadre sur la végétation en fond de parcelle. Son allège haute ferme de la vision depuis la cour et sépare la vue de l’agitation. Un petit ouvrant de ventilation caché derrière des claustras de briques permet une action manuelle sur l'ambiance thermique de la pièce.
Dans les salles de danse à l’étage, de larges baies fixes posées au sol ouvrent l'espace sur la cour. De grandes verrières de ventilation naturelle apportent un complément de lumière diffuse et soulignant la dissymétrie de la toiture favorable à l'usage de la danse."
JOLY&LOIRET Architectes
De là, on perçoit la pointe sud de l’édifice s’inscrivant tout en verticalité. Le volume ainsi élancé signale l’équipement culturel. Le ton clair de l’enveloppe de briques blanches moulées main s’intègre aux tonalités laiteuses à écrues des bâtiments voisins. Il n’y a pas volonté de faire rupture avec le contexte mais de s’insérer dans une ambiance minérale existante tout en soulignant l’équipement par sa présence volumétrique et une matérialité naturelle prégnante.
Depuis les logements avoisinants, la toiture en pente de tuiles émaillées blanches offre à la vue une sculpture dansante et changeant de couleur sous les effets de la lumière du soleil grâce au déhanché des toitures des salles de danse.
En remontant l’allée, d’amples baies ouvrent le projet sur le coeur de son fonctionnement, les lieux de distributions horizontaux et verticaux traités en larges espaces d’accueil, d’échange, de détente et d’attente entre les cours. L’usage est théâtralisé depuis l’extérieur, les flux sont mis en scène, les disciplines se croisent, la relation à la ville se construit. L’atmosphère y est douce. La lumière tamisée est colorée par le chêne huilé et les murs d’argile. Au plafond, l’œuvre de Marie Maillard évoque la nature, le soleil, le mouvement de la danse et le souffle de la musique. Ces lieux contrastent avec les salles d’activités blanches et très lumineuses.
Au rez-de-chaussée sur cour, deux ouvertures sont prévues dans chaque salle de musique. Une grande baie carrée cadre sur la végétation en fond de parcelle. Son allège haute ferme de la vision depuis la cour et sépare la vue de l’agitation. Un petit ouvrant de ventilation caché derrière des claustras de briques permet une action manuelle sur l'ambiance thermique de la pièce.
Dans les salles de danse à l’étage, de larges baies fixes posées au sol ouvrent l'espace sur la cour. De grandes verrières de ventilation naturelle apportent un complément de lumière diffuse et soulignant la dissymétrie de la toiture favorable à l'usage de la danse."
JOLY&LOIRET Architectes