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Diodon

Réalisation d'un pavillon démonstrateur de 50m² pour une structure gonflable, dynamique et reconfigurable par le Collectif Dynamorphe

Février 2019
Le Diodon est un pavillon gonflable dynamique et reconfigurable : sa volumétrie se rétracte, se dilate et se multiplie en temps réel en fonction des interventions de l’utilisateur (capteurs de présence, bruit, lumière…). Imaginé par le collectif Dynamorphe, dont les membres sont alors étudiants en école nationale supérieure d’architecture, il est installé pour la première fois en 2017 dans la cour vitrée des Beaux-arts de Paris. Présenté à Rennes et lauréat de la bourse FORTE, Diodon devient en 2019 Echinoïde, un nouveau prototype développé avec Hans-Walter Müller.

© Camille Gharbi © Camille Gharbi
© Camille Gharbi © Camille Gharbi
© Camille Gharbi © Camille Gharbi
Diodon, un pavillon gonfable
Le projet porte sur la conception et la fabrication d’un pavillon démonstrateur de 50m2. Il s’agit d’une structure gonflable reconfigurable : la volumétrie se rétracte, dilate, et se multiplie. Elle peut être contrôlée depuis un ordinateur, de manière pré-programmée ou en temps réel à travers des interventions de l’utilisateur (capteurs de présence, bruit, lumière...). Pour parvenir à la réalisation, le collectif Dynamorphe explore des domaines multiples et complémentaires: calcul, simulation, code, mécatronique, cinématique…Plus qu’une structure déterminée, ils développent un système constructif qui leur permet de développer la notion d’interactivité de l’architecture. La modification possible en temps réel de l’espace intérieur de la structure permet d’envisager notamment des ateliers à la fois ludiques et pédagogiques invitant l’usager à expérimenter des notions comme l’appropriation de l’espace. Dans une structure reconfigurable, la capacité de tout un chacun à modifier son environnement est extrapolée et peut alors être questionnée.Ces espaces peuvent se mouvoir en des formes spécifiques, offrant des fonctions précises, mais multiples et différenciées.

La structure peut atteindre plusieurs topologies :
- Pouvoir se rétracter en un volume minimal, correspondant à un usage d’une ou de peu de personnes, pour des activités ne nécessitant pas de grands espaces. 
- Augmenter sa volumétrie pour accueillir un nombre plus important de personnes,  ou une activité nécessitant un grand espace. 
- Se diviser pour constituer au moins deux espaces distincts isolés visuellement l’un de l’autre.

La conception d’une architecture à géométrie variable nous pousse à concevoir des types de mouvements plutôt que des espaces.  À quoi la structure réagit-elle ? À quoi s’adapte-t-elle ? Quelle réaction va-t-elle avoir à la nuit, à l’entrée d’un usager ?  Ces questions impliquent plusieurs modes, plusieurs scenarii ; et surtout plusieurs temporalités pour les mouvements du pavillon.

Juin 2017 : Première installation du Diodon aux Beaux-Arts de Paris
Le Pavillon gonflable dynamique est installé pour la première fois le 21 juin dans la cour vitrée des Beaux-Arts de Paris, dans le cadre de la soutenance de diplôme de Clara Chotil et Félix Chameroy, membres du collectif Dynamorphe.

Octobre 2017 : Présentation du Diodon au Festival Maintenant, à Rennes

Le Diodon est présenté du 10 au 15 octobre au Festival Maintenant à Rennes.

Mai 2018 : Diodon lauréat 2018 de la bourse FORTE
Le projet est récompensé par la bourse FORTE, Fond régional pour les talents émergents.

Février 2019 : Echinoïde, un nouveau prototype
En 2019, le projet Diodon devient Echinoïde, nouveau prototype réalisé par le collectif Dynamorphe et développé avec Hans-Walter Müller. Le premier gonflable est réalisé en février 2019 à Anthony.


© Camille Gharbi © Camille Gharbi
© Camille Gharbi © Camille Gharbi

Le collectif Dynamorphe

Félix Chameroy
, Clara Chotil, Alexandre Atamian, Léo Demont, Maud Lévy, Laura Mrosla, étudiants architectes 
Sous la direction de Nicolas Leduc, ingénieur architecte, chercheur et enseignant.
Franck Minnaërt, architecte HMONP, enseignant praticien.

Le collectif Dynamorphe est né à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris Malaquais, dans le département Digital Knowledge. Ce département de master est axé sur la recherche computationnelle et les dimensions techniques et constructives du projet d’architecture. L'équipe est composée de six étudiants, dont deux préparant leur diplôme de fin d'études.


En partenariat avec


Projet réalisé dans le cadre du programme FAIRE, accélérateur de projets architecturaux et urbains innovants