Le dessus des cartes

Un atlas parisien

 De juin à octobre 1999 Commissariat scientifique : 
Jean-Paul Robert, architecte, journaliste 
Antoine Picon, architecte, ingénieur, historien 

Scénographie : Pierre-Louis Faloci, architecte

Où suis je ? se demande-t-on.

Vous êtes ici répond le plan consulté dans la rue ou dans le métro. Ces cartes qui rassurent et qui situent, le citadin en est familier. Elles lui donnent foule de renseignements, en même temps qu'elles lui offrent une image reconnaissable du monde et de la ville dans lesquels il évolue.

Ces représentations nous sont si familières que nul ne s'en étonne, pas plus qu'on ne saurait être surpris par ses formes, ses échelles et ses destinations multiples. Pourtant ces plans, qui sont des projections d'un territoire, relèvent d'une histoire riche et ne furent longtemps qu'instrument de contrôle et de domination tant il est vrai que son usage était réservé aux puissants.

Au travers de cette histoire de la représentation, qui se découvrait comme une succession d'arrêts sur image, apparaîssait l'histoire de l'urbanisme parisien. Des premiers ""portraits"" de la Renaissance à la carte mesurée, des atlas, qui caractérisent le 19ème siècle jusqu'aux nouveaux outils cartographiques, qui gèrent réseaux et flux actuels, cette histoire méritait d'être retracée.

Cette exposition s'est attachée à réunir des documents originaux rarement vus, et plus encore, rarement rassemblés.

La carte, instrument de représentation du réel, résulte d'une extraordinaire projection de l'esprit. Elle est un outil culturel d'investigation, d'actions, de projets, sans que ceux qui l'utilisent en soient toujours conscients.

Cette collection de "photographies graphiques" permettait une troublante et virtuelle promenade dans l'histoire de la Capitale.
Informations
Exposition créée par le Pavillon de l'Arsenal avec le concours de la Bibliothèque Nationale de France
Commissariat scientifique : 
Jean-Paul Robert, architecte, journaliste 
Antoine Picon, architecte, ingénieur, historien 
Scénographie : Pierre-Louis Faloci, architecte
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