Le seuil des années 2010 a vu le duo Barré Lambot franchir résolument le pas des grands programmes après avoir patiemment mûri pendant deux décennies une architecture exigeante de logements, d’équipements publics et de programmes civiques.
Cet automne, alors que l’on peine à sortir son équivalent dans la capitale, Nouvelle Vague, une tour de logements, accueille ses premiers occupants en lisière de la gare de Nantes et du quartier Malakoff. Des débuts foisonnants, il leur reste le souci des sites et des textures, des matériaux et de leur mise en œuvre, et de leurs derniers chantiers l’ambition d’infléchir les typologies par routine admises pour les grands édifices. Ils ont toujours cherché à esquiver le paradigme dominant : ruser mais ne pas négliger puisqu’il faut bien faire avec, tout en donnant les gages du sérieux.
Sous leurs airs un peu réservés parfois, les Barré Lambot ne font jamais les choses à moitié. À 52 ans et à la tête d’une agence d’une douzaine de collaborateurs, le duo est resté fidèle à une tradition de l’exercice et d’une manière d’appréhender le projet, tout en se confrontant résolument aux grands enjeux de notre temps. - Jean-Louis Violeau, le 21 juillet 2014
Cet automne, alors que l’on peine à sortir son équivalent dans la capitale, Nouvelle Vague, une tour de logements, accueille ses premiers occupants en lisière de la gare de Nantes et du quartier Malakoff. Des débuts foisonnants, il leur reste le souci des sites et des textures, des matériaux et de leur mise en œuvre, et de leurs derniers chantiers l’ambition d’infléchir les typologies par routine admises pour les grands édifices. Ils ont toujours cherché à esquiver le paradigme dominant : ruser mais ne pas négliger puisqu’il faut bien faire avec, tout en donnant les gages du sérieux.
Sous leurs airs un peu réservés parfois, les Barré Lambot ne font jamais les choses à moitié. À 52 ans et à la tête d’une agence d’une douzaine de collaborateurs, le duo est resté fidèle à une tradition de l’exercice et d’une manière d’appréhender le projet, tout en se confrontant résolument aux grands enjeux de notre temps. - Jean-Louis Violeau, le 21 juillet 2014