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" Le Théâtre National de Chaillot, aujourd’hui rebaptisé Théâtre National de la Danse, a nécessité une intervention urgente, essentielle pour retrouver des caractéristiques fonctionnelles et réglementaires que la conception de J. CARLU de 1936 n'assurait plus.
Tout d'abord,
rétablir l'accueil du public en réhabilitant l'accès historique côté Seine, en
rouvrant la très imposante façade historique sur la Place de Varsovie.
Ensuite, reconstruire un outil scénographique adapté aux programmations renouvelées du TNC. Pour cela, il a fallu changer les conditions de travail de tous, par une intervention très radicale sur les accès logistiques : un puits de 29 mètres a été percé dans les lits de la carrière de Chaillot, pour placer un monte-décor qui redistribue directement depuis l'avenue du Président Wilson, les plateaux de la salle Jean Vilar et de la salle Firmin Gémier. De longs tunnels à décors ont été percés à cet effet dans le sous-sol, seule zone d'extension possible pour ce monument, dans le contexte historique global et immuable du Palais de Chaillot.
La salle Firmin Gémier a été entièrement reconstruite pour offrir une salle modulable de 390 places, équipée d'une très ample arrière scène qui démultiplie les possibilités scéniques limitées de l'ancienne salle, réalisée à l'étroit en 1970 par J. de Mailly et J. Lemarquet dans l'ancien fumoir, placé par Carlu sous les terrasses intermédiaires côté Paris.
La rénovation de ces locaux historiques s’est accompagnée d'une mise aux normes de sécurité incendie et d'accessibilité aux personnes à mobilité réduite des parties réhabilitées. Ainsi le public peut maintenant retrouver une pratique ample de toutes les parties classées du théâtre de Chaillot, anciennement sous-utilisées : grand foyer ouvert sur la Seine, galerie des Nabis, salles des Quatre Colonnes avec leurs décors d'époques redevenus accessibles.
Ces travaux se sont déroulés alors que le TNC continuait à jouer (studio, salle Jean Vilar). Trois ans de travaux ont été nécessaires pour transformer la zone concernée au droit de la Cité de l'Architecture. C'est le prix pour la transfiguration des espaces endormis du théâtre, aussi engloutis dans l'immense pente du terrain que dans le poids du patrimoine, et qui retrouvent ainsi une spatialité démultipliée pour un usage scénique d'une modernité tonique et affirmée. "
Brossy & Associés
Ensuite, reconstruire un outil scénographique adapté aux programmations renouvelées du TNC. Pour cela, il a fallu changer les conditions de travail de tous, par une intervention très radicale sur les accès logistiques : un puits de 29 mètres a été percé dans les lits de la carrière de Chaillot, pour placer un monte-décor qui redistribue directement depuis l'avenue du Président Wilson, les plateaux de la salle Jean Vilar et de la salle Firmin Gémier. De longs tunnels à décors ont été percés à cet effet dans le sous-sol, seule zone d'extension possible pour ce monument, dans le contexte historique global et immuable du Palais de Chaillot.
La salle Firmin Gémier a été entièrement reconstruite pour offrir une salle modulable de 390 places, équipée d'une très ample arrière scène qui démultiplie les possibilités scéniques limitées de l'ancienne salle, réalisée à l'étroit en 1970 par J. de Mailly et J. Lemarquet dans l'ancien fumoir, placé par Carlu sous les terrasses intermédiaires côté Paris.
La rénovation de ces locaux historiques s’est accompagnée d'une mise aux normes de sécurité incendie et d'accessibilité aux personnes à mobilité réduite des parties réhabilitées. Ainsi le public peut maintenant retrouver une pratique ample de toutes les parties classées du théâtre de Chaillot, anciennement sous-utilisées : grand foyer ouvert sur la Seine, galerie des Nabis, salles des Quatre Colonnes avec leurs décors d'époques redevenus accessibles.
Ces travaux se sont déroulés alors que le TNC continuait à jouer (studio, salle Jean Vilar). Trois ans de travaux ont été nécessaires pour transformer la zone concernée au droit de la Cité de l'Architecture. C'est le prix pour la transfiguration des espaces endormis du théâtre, aussi engloutis dans l'immense pente du terrain que dans le poids du patrimoine, et qui retrouvent ainsi une spatialité démultipliée pour un usage scénique d'une modernité tonique et affirmée. "
Brossy & Associés
