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Transformer des bureaux usés pour créer plus de logements relève du bon sens. Si la stratégie n’est pas nouvelle, elle semble aujourd’hui atteindre sa maturité encouragée par un environnement propice.
Au travers d’une trentaine de projets et réalisations métropolitaines, l’exposition « Métamorphoses » analyse les enjeux de ces transformations qui traduisent tant nos défis écologiques et urbains contemporains, qu’elles invitent les architectes à inventer de nouveaux modes d’habiter.
Réfléchir à partir de ce qui est déjà là permet de réinterroger le logement dans sa diversité de programmes ( appartements familiaux, résidence étudiants, foyer, immeuble mixte,…) et de formes. Chaque opération offre l’opportunité d’une stratégie unique, profiter des volumes et des décors des haussmanniens, habiter les toitures terrasses et cours des premiers immeubles tertiaires, proposer de nouvelles façades aux murs rideaux des années 70…, les situations sont multiples et passionnantes car elles engagent un dialogue entre notre patrimoine et les attentes des futurs habitants.
La ville durable préfère la « réhab » au neuf, pour consommer moins d’aire métropolitaine et moins de matière.Ainsi, le bilan carbone d’une réhabilitation lourde est dix fois moins importante que la construction neuve (une construction tertiaire neuve en béton affiche 128 kg équivalent carbone/m², la rénovation lourde n’atteint qu’entre 5 et 10 kg/m²). Au regard de l’équation écologique, les ambitions politiques se traduisent aujourd’hui en incitations techniques et évolutions normatives. A l’échelle municipale, la ville de Paris, qui souhaite la reconversion de 200.000 m² de bureaux en logements dans la mandature, envisage des mesures d’incitation. Au niveau national, l’ordonnance Duflot et la loi Alur participent à faciliter la mutation par dérogation aux règles de gabarit, de densité et aux obligations en matière de places de stationnement.
De 2001 à 2012, toutes catégories et surfaces confondues, 378 600 m2 de bureaux ont été autorisés à être transformés en logements à Paris, soit un rythme de 31 500 m2 par an. Ce niveau important témoigne de l’engagement et de l’intérêt de tous les architectes, bailleurs publics, acteurs privés, habitants, …pour les métamorphoses.
Réfléchir à partir de ce qui est déjà là permet de réinterroger le logement dans sa diversité de programmes ( appartements familiaux, résidence étudiants, foyer, immeuble mixte,…) et de formes. Chaque opération offre l’opportunité d’une stratégie unique, profiter des volumes et des décors des haussmanniens, habiter les toitures terrasses et cours des premiers immeubles tertiaires, proposer de nouvelles façades aux murs rideaux des années 70…, les situations sont multiples et passionnantes car elles engagent un dialogue entre notre patrimoine et les attentes des futurs habitants.
La ville durable préfère la « réhab » au neuf, pour consommer moins d’aire métropolitaine et moins de matière.Ainsi, le bilan carbone d’une réhabilitation lourde est dix fois moins importante que la construction neuve (une construction tertiaire neuve en béton affiche 128 kg équivalent carbone/m², la rénovation lourde n’atteint qu’entre 5 et 10 kg/m²). Au regard de l’équation écologique, les ambitions politiques se traduisent aujourd’hui en incitations techniques et évolutions normatives. A l’échelle municipale, la ville de Paris, qui souhaite la reconversion de 200.000 m² de bureaux en logements dans la mandature, envisage des mesures d’incitation. Au niveau national, l’ordonnance Duflot et la loi Alur participent à faciliter la mutation par dérogation aux règles de gabarit, de densité et aux obligations en matière de places de stationnement.
De 2001 à 2012, toutes catégories et surfaces confondues, 378 600 m2 de bureaux ont été autorisés à être transformés en logements à Paris, soit un rythme de 31 500 m2 par an. Ce niveau important témoigne de l’engagement et de l’intérêt de tous les architectes, bailleurs publics, acteurs privés, habitants, …pour les métamorphoses.
