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Le Collectif Jeune Cinéma présente un corpus d’oeuvres cinématographiques expérimentales qui entretiennent un rapport étroit avec ce que l’on pourrait considérer comme des non-lieux, s’inspirant librement de la définition qu’en a faite Marc Augé : des espaces qui ne peuvent ni se définir comme identitaires, relationnels ou historiques. Qu’ils soient investis par Gordon Matta-Clark, Dennis xOppenheim ou Philippe Van Wolputte, minutieusement sondés par Aglaia Konrad, Robert Todd ou Emily Richardson, ces territoires ici interrogés jouent un rôle contradictoire, constituant à la fois le symbole de la construction et celui de la ruine. Le film d’ouverture, Panorama Zéro de Théodora Barat, est empreint d’un texte de Robert Smithson dans lequel l’artiste évoque un moment passé à Passaic dans le New Jersey, où il érige au rang de monument chaque bâtiment qu’il rencontre ; édifices souvent voués à une destruction prochaine. Surimpressions, jeux de lumières et de vitesses, longs travellings, fictions documentaires, du film noir à la science-fiction, interventions in situ et techniques de laboratoires nous plongent dans ces no man’s land comme des invitations à la perdition et au renouveau.