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Le Pavillon de l'Arsenal, ouvert en décembre 1988, se trouve au cœur historique de Paris, à deux pas de la Bastille, du Marais et de la Seine. A la lisière de l'ancien quartier qui abritait l'Arsenal du Roi, fabrique de poudre à canon, il est situé sur l'ancienne île Louviers.
Un petit bras de Seine séparait l'île du mail de l'Arsenal, premier mail parisien planté sous Henri IV. En 1843, l'île fut rattachée à la rive droite de Paris par le comblement du petit bras de Seine, devenu aujourd'hui boulevard Morland.
Le bâtiment a été construit d'après les plans de l'architecte Clément en 1878-1879 à la demande d'un particulier. Laurent-Louis Borniche (1801-1883), ancien marchand de bois installé sur l'île Louviers, grand amateur de peinture, fit construire ce qu'il voulait être un «musée populaire», pour présenter sa collection, de près de 2000 toiles. À sa mort, en 1883, sa fille vendit les tableaux et loua le bâtiment à la société de pâtes alimentaires Rivoire et Carret. Il devint par la suite comptoir de vente d'alcool, restaurant… Devenue propriétaire du lieu en 1922, la Samaritaine y installa en 1931 ses ateliers de confection, puis la Ville s'en porta acquéreur en 1954 et y conserva des archives.
Réhabilité par les architectes Bernard Reichen et Philippe Robert, ce bâtiment caractéristique de l'architecture de la fin du xixe siècle retrouve enfin, à l'ouverture du Pavillon de l'Arsenal, sa destination première.
Un petit bras de Seine séparait l'île du mail de l'Arsenal, premier mail parisien planté sous Henri IV. En 1843, l'île fut rattachée à la rive droite de Paris par le comblement du petit bras de Seine, devenu aujourd'hui boulevard Morland.
Le bâtiment a été construit d'après les plans de l'architecte Clément en 1878-1879 à la demande d'un particulier. Laurent-Louis Borniche (1801-1883), ancien marchand de bois installé sur l'île Louviers, grand amateur de peinture, fit construire ce qu'il voulait être un «musée populaire», pour présenter sa collection, de près de 2000 toiles. À sa mort, en 1883, sa fille vendit les tableaux et loua le bâtiment à la société de pâtes alimentaires Rivoire et Carret. Il devint par la suite comptoir de vente d'alcool, restaurant… Devenue propriétaire du lieu en 1922, la Samaritaine y installa en 1931 ses ateliers de confection, puis la Ville s'en porta acquéreur en 1954 et y conserva des archives.
Réhabilité par les architectes Bernard Reichen et Philippe Robert, ce bâtiment caractéristique de l'architecture de la fin du xixe siècle retrouve enfin, à l'ouverture du Pavillon de l'Arsenal, sa destination première.