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En seulement dix-sept années, le célèbre Baron Haussmann a bouleversé le visage d’un Paris encore «médiéval». Une métamorphose sans précédent, commandée par Napoléon III, qui hisse Paris au rang des grandes capitales. Le percement de grands axes bordés d’immeubles qui forment un paysage homogène, la reconstruction de quartiers entiers, la création de réseaux, dont 600 kilomètres d’égouts, et l’aménagement des bois de Boulogne, bois de Vincennes et de nombreux jardins, forment l’œuvre d’Haussmann. Contestée et décriée en son temps, elle offre à Paris le visage reconnu et célébré qu’on lui connaît aujourd’hui.
Cette visite propose un regard historique et contemporain sur l’héritage de cette période qui fut l’une des plus féconde et des plus novatrice de notre histoire urbaine.
Principales étapes de la visite (adaptées selon le degré de connaissance du public)
Le Paris d'avant Haussmann
Avec les premières réglementations s'installeront les prémisses d'un aménagement urbain sous l'Ancien Régime. Compte-tenue de l'augmentation croissante de la démographie, ce dernier sera amplifié par le percement de boulevards au début du XIXème siècle.
La nécessité d'une intervention d'envergure
Malgré les efforts de la première moitié du XIXème siècle, la ville reste encombrée, peu sécuritaire et les épidémies perdurent.
Les grands axes des travaux haussmanniens
Pour assainir, unifier et embellir Paris, les travaux concernent aussi bien les immeubles (architecture, percées, érection) que les réseaux (assainissement, gaz, électricité, transport) ou encore les espaces verts. Le nouveau visage de la ville est haussmannien.
L'héritage haussmannien
Au fil des époques, les architectes et urbanistes s'éloignent et se rapprochent de la pensée d'Haussmann : les « restes » sont innombrables : mobilier urbain, quartiers entiers, réseau d'assainissement… mais l'aménagement s'inscrit dans son époque : émergence de tours, d'îlots déconnectés de l'alignement en rue, etc.