Répondant aux prescriptions urbaines de Pierre Gangnet pour cette partie de la ZAC, qui l’associe autour d’une cour commune distributive à l’opération de Paris­‐Habitat dessinée par l’agence SOA, l’édifice est entièrement revêtu de feuilles de cuivre sur une enveloppe en ossature bois inscrite dans un squelette en béton armé allégé. Cette solution a été retenue pour réduire les charges verticales reprises par les 3 méga­‐poutres qui enjambent les voies ferrées de la gare d’Austerlitz. L’architecture de cet immeuble, son apparence et sa volumétrie, la patine qui affecte déjà son revêtement de façade, mais également les choix distributifs et la typologie des appartements, résultent ainsi largement d’une situation urbaine spécifique et des difficultés techniques qu’il lui a fallu affronter. Sa singularité, qui tendra bientôt à s’estomper, n’est donc finalement que la synthèse des options architecturales et constructives prises pour concilier des exigences qui excèdent largement celles d’un immeuble ordinaire.»

Jean & Aline Harari, Architectes